Les prières improvisées sont utiles, surtout pour les débutants et les progressants. Nous commençons notre prière par une confession, comme si nous nous adressions personnellement à quelqu’un que nous rencontrons. Nous demandons d’abord pardon pour nos fautes, puis nous prions le Seigneur qu’Ils nous apprenne à faire sa volonté, à éviter les tentations, à nous libérer de nos passions et qu’Il nous accorde ce qui favorisera un vrai repentir. David disait : «Fais-moi connaître la voie où je dois marcher car vers toi j’ai élevé mon âme » (Ps. 142)
Cette manière de faire, que nous appelons «confessionnelle » est très bénéfique. En effet, le blâme de nous-mêmes, par lequel nous confessons continuellement nos multiples fautes, engendre l’humilité, qui est le siège de la divine grâce. «Dieu donne la grâce aux humbles» (Jacques 4,6), « J’ai été humilié, et il m’a délivré » (Psaume 114,6). Lorsque nous utilisons cette façon de faire pour mobiliser l’énergie de la grâce, celle-ci s’unit à notre intellect. Chaque souvenir de notre très doux Sauveur devient alors une source de joie et de paix, alors que la perception de ce monde et des choses sensibles nous semble odieuse et épuisante. «Je me suis souvenu de Dieu et j’ai été dans la joie.» (Psaume 76,4). Ainsi s’accomplit en vérité la parole de Saint Grégoire le théologien : «Il faut rappeler à notre esprit la pensée de Dieu plus souvent qu’on ne respire.»
Il n’est pas possible de décrire ce qui concerne la prière, on ne peut qu’en faire l’expérience et seuls ceux qui font cette expérience connaissent l'indicible sublimité de la prière.
(extrait de L'Ancien Ephrem, le disciple rempli de charismes par l'Ancien Joseph de Vatopaidi)
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