"Tu me décris dans ta dernière lettre comment une pensée t'a forcé à prier Dieu qu'Il fasse descendre ton esprit dans ton coeur. Mais chez aucun des Saints Pères nous ne voyons que l'un d'eux ait jamais prié ainsi. Il vaut mieux prier humblement :" Ô Seigneur, aie pitié de moi comme Tu le sais, Toi". Nous avons reçu du Seigneur le commandement de prier : Notre Père ! Que ta volonté soit faite ! Mais chez toi on voit partout transparaître, même dans la prière, que tu veux que tout se fasse absolument selon ta volonté, ou selon la suggestion de l'ennemi. Que le Seigneur nous protège de tout mal, en particulier de la fourberie de l'ennemi dont le signe manifeste est la confusion désordonnée, la pensée de vaine gloire, avec ce qui s'ensuit : pensées froides ou désirs du monde, ou encore colère et irritation." (1er mars 1869)
lundi 23 mai 2016
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