« Le chrétien doit être obstiné dans la prière et humble dans les bonnes œuvres ». C’est ce qu’a déclaré le métropolite de Kiev Onuphre dans son homélie au cours de la liturgie en l’église des saints Antoine et Théodose des Grottes, le dimanche 3 février. Le primat a dédié son homélie au récit évangélique de la guérison de l’aveugle par le Seigneur près des portes de Jéricho, qui est lu ce jour dans l’Église orthodoxe. « Nous apprenons de ce récit que l’homme doit être persévérant. On a forcé l’aveugle à se taire, mais il criait encore plus fort afin que Jésus lui fasse miséricorde. Ceci est un exemple de la façon dont nous devons être persévérant dans la prière ». Seul celui qui demeure ferme dans la prière reçoit ce qu’il a demandé. Seule la prière insistante apporte des fruits salvifiques, a mentionné l’archipasteur. « Lorsque nous commençons à prier, de toute façon quelque chose nous gênera : ou le diable, ou les circonstances de notre vie, ou les conditions dans lesquelles nous nous trouvons, ou quelqu’un parmi les personnes présentes, et si nous sommes seuls, ce sont les pensées qui nous gêneront, et nous n’aurons peut-être pas le souhait de prier. Mais malgré cela, l’homme doit être persévérant et insistant dans la prière et alors la prière apportera des fruits », a déclaré le primat. Celui-ci a également souligné que dans l’histoire de la guérison de l’aveugle est donné un exemple de comment il faut accomplir des bonnes œuvres. « Lorsqu’en accomplissant quelque bonne œuvre, ou plutôt lorsque le Seigneur, par nous, fait du bien au prochain, nous devons entrer dans l’ombre de l’humilité. En guérissant un aveugle, le Seigneur, selon nos critères, aurait dû se faire photographier avec lui, place quelque part la photographie pour que tout le monde la voit. Or, le Seigneur lui dit : « Ta foi t’a sauvé ! » (Lc 18, 42). Il a immédiatement mis à l’écart Sa nature humaine… Nous ne devons pas empêcher notre prochain de voir son véritable bienfaiteur, le Seigneur ». « Si nous nous cachons, le Seigneur, pour ce bien, pour Lui avoir simplement servi d’instrument, nous donne la récompense. Mais si nous avons été applaudis, félicités, loués, nous avons déjà reçu notre récompense ici, sur terre » a souligné le métropolite. Celui-ci a souhaité à tous la force de l’esprit et, en faisant le bien, de laisser sa personne de côté. « C’est alors que notre vie sera juste, et que la bénédiction de Dieu reposera sur nous, et nous cheminerons sur la voie que le Seigneur a qualifié d’étroite, mais qui amène l’homme au bonheur, à la joie, à la paix et au salut éternel au Ciel dans le Christ Jésus, notre Seigneur » a conclu le métropolite Onuphre.
mardi 5 février 2019
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