Qu'est-ce que la prière, par Saint Jean de Cronstadt

"La prière est l'élévation de l'esprit et du cœur vers Dieu" (Métropolitain Filaret), la contemplation de Dieu, la conversation courageuse de la créature avec le Créateur, la pieuse position de l'âme devant Lui, oubliant tout ce qui nous entoure à cause de Lui, la nourriture pour l'âme, l'air, la lumière, sa chaleur vivifiante, la purification des péchés - le doux joug du Christ et son léger fardeau. La prière est un sentiment constant de sa propre faiblesse ou du néant de l'âme, la sanctification de l'âme, un avant-goût de la béatitude future, la béatitude angélique, la pluie céleste qui rafraîchit, nourrit et fertilise la terre de l'âme, la purification et le rafraîchissement de l'air de la pensée, l'éclat du visage, la joie de l'esprit, le fil d'or qui relie la matière au Créateur, la gaieté et le courage dans toutes les souffrances et épreuves de la vie, la lampe de la vie, la réussite dans l'action, l'égale dignité angélique, le renforcement de la foi de l'espoir et de l'amour. La prière est une connexion avec les anges et les saints. La prière est la réparation de la vie, la mère des larmes et des cœurs brisés ; l incitation aux actes de charité; sécurité de la vie; destruction de la peur de la mort; négligence des trésors terrestres et désir des trésors célestes; l'attente de Celui qui jugera le monde entier, la résurrection générale et la vie du siècle à venir ; luttant pour la délivrance du tourment éternel, cherchant constamment le pardon de l'évêque; eau vive de l'âme; la prière signifie être capable de recevoir toutes les personnes dans le cœur avec votre amour, la descente du ciel dans l'âme, le placement de la Sainte Trinité dans le cœur, comme il a été dit: "Nous viendrons à Lui et nous habiterons avec Lui » (Jn 14, 23).

Saint Jean de Cronstadt

Ma vie en Christ

La nécessité et les bienfaits du travail intérieur

Les armes les plus importantes de notre salut sont les saints mystères, le Saint Évangile, la Sainte Croix. Nous avons à combattre pour nos cœurs, pour nos âmes, mais les temps sont très difficiles, et nous avons peur quand tant d'événements terribles se produisent tout autour.

Les pères de la Sainte Montagne de l'Athos disent que le moyen de salut le plus important est de nos jours le travail intérieur — ils parlent de prière intérieure. Auparavant, si un ennemi attaquait nos terres, les chrétiens s'agenouillaient pour la prière devant les icônes et imploraient la miséricorde de Dieu afin que le Seigneur vienne en aide. Et ils suppliaient la Toute Sainte Mère de Dieu d'intercéder, et les saints pour qu'ils accordent leur protection. Mais maintenant, nous essayons de lire les nouvelles en ligne et nous pensons que nous pouvons nous protéger en brandissant des informations…

Il est très important de revenir à nos traditions et de se souvenir du travail intérieur, de sorte que nous puissions recevoir des réponses à toutes nos questions par la prière. Quand St Silouane l'Athonite a été informé qu'il devrait lire les journaux pour être conscient de ce qui se passait dans le monde, le saint a répondu que sans lire les journaux, il savait qu'il y a des chagrins et des guerres dans le monde, que l'âme humaine souffre et qu'il prie pour le monde entier.

Que Dieu nous accorde d'apprendre la prière, d'apprendre à nous protéger des tentations de l'information et à consacrer notre temps de telle sorte que les moments les plus importants soient donnés à Dieu, non à la lecture des nouvelles, au lieu que nous pourrions nous tenir devant nos icônes, et pas devant la télévision et les écrans d'ordinateur; afin que nous puissions essayer de libérer nos esprits des pensées extérieures et chercher Dieu de tous nos nos cœurs. Cela nous aiderait à sauver nos âmes, nos familles et nos enfants.

Père Oleg Kovalenko

source

Ultimes prières

ACQUÉRIR LA GRÂCE DU SAINT ESPRIT PAR LA PRIÈRE

Saint Séraphim de Sarov

Extrait de

L’entretien avec Motovilov

" Il est certain que toute bonne action faite au Nom du Christ confère la grâce du Saint-Esprit, mais la prière plus que toute autre chose, étant toujours à notre disposition. Vous auriez, par exemple, envie d’aller à l’église, mais l’église est loin, ou l’office est terminé; vous auriez envie de faire l’aumône, mais vous ne voyez pas de pauvre, ou vous n’avez pas de monnaie ; vous voudriez rester vierge, mais vous n’avez pas assez de force pour cela, à cause de votre constitution ou à cause des embûches de l’ennemi auxquelles la faiblesse de votre chair humaine ne vous permet pas de résister ; vous voudriez peut-être trouver une autre bonne action à faire au Nom du Christ, mais vous n’avez pas assez de force pour cela, ou l’occasion ne se présente pas. Quant à la prière, rien de tout cela ne l’affecte : chacun a toujours la possibilité de prier, le riche comme le pauvre, le notable comme l’homme du commun, le fort comme le faible, le bien portant comme le malade, le vertueux comme le pécheur.

On peut juger de la puissance de la prière, même pécheresse, sortant d’un coeur sincère, par l’exemple suivant rapporté par la Sainte Tradition : à la demande d’une malheureuse mère qui venait de perdre son fils unique, une courtisane qu’elle rencontra sur son chemin, touchée par le désespoir maternel, osa crier vers le Seigneur, toute souillée qu’elle était encore par son péché : « Non à cause de moi, horrible pécheresse, mais à cause des larmes de cette mère pleurant son fils tout en croyant fermement en ta miséricorde et en ta Toute-Puissance, ressuscite-le, Seigneur ! » Et le Seigneur le ressuscita (cf. Luc 7, 11-15).

Telle, ami de Dieu, est la puissance de la prière. Plus que toute autre chose elle nous donne la grâce de l’Esprit de Dieu et plus que tout elle est toujours à notre portée. Bienheureux serons-nous lorsque Dieu nous trouvera veillants, dans la plénitude des dons de son Esprit-Saint. Nous pourrons alors espérer être ravis sur les nuées à la rencontre de Notre Seigneur venant dans les airs revêtu de puissance et de gloire juger les vivants et les morts et donner à chacun son dû. […]"

PRIÈRE DES HEURES PASCALES pendant la semaine du Renouveau en grec

 

Εναρκτήριος Ακολουθία τού Πάσχα (Αναστάσιμον Απόδειπνον).

 Χριστός ανέστη εκ νεκρών, θανάτω θάνατον πατήσας, και τοις εν τοις μνήμασι ζωήν χαρισάμενος (τρίς).

᾽Ανάστασιν Χριστοῦ θεασάμενοι, προσκυνήσωμεν ῞Αγιον Κύριον ᾽Ιησοῦν, τόν μόνον ἀναμάρτητον. Τόν Σταυρόν σου, Χριστέ, προσκυνοῦμεν, καί τήν ἁγίαν σου ᾽Ανάστασιν ὑμνοῦμεν καί δοξάζομεν. Σύ γάρ εἶ Θεός ἡμῶν, ἐκτός Σοῦ ἄλλον οὐκ οἴδαμεν, τό ὄνομά Σου ὀνομάζομεν.

Δεῦτε πάντες οἱ πιστοί προσκυνήσωμεν τήν τοῦ Χριστοῦ ἁγίαν ᾽Ανάστασιν· ἰδού γάρ ἦλθε διά τοῦ Σταυροῦ, χαρά ἐν ὅλῳ τῷ κόσμῳ. Διαπαντός εὐλογοῦντες τόν Κύριον, ὑμνοῦμεν τήν ᾽Ανάστασιν αὐτοῦ. Σταυρόν γάρ ὑπομείνας δι’ ἡμᾶς, θανάτῳ θάνατον ὤλεσεν (τρίς).

Προλαβοῦσαι τόν ὄρθρον αἱ περί Μαριάμ, καί εὑροῦσαι τόν λίθον ἀποκυλισθέντα τοῦ μνήματος, ἤκουον ἐκ τοῦ ᾽Αγγέλου· τόν ἐν φωτί ἀϊδίῳ ὑπάρχοντα, μετά νεκρῶν τί ζητεῖτε ὡς ἄνθρωπον; βλέπετε τά ἐντάφια σπάργανα· δράμετε καί τῷ κόσμῳ κηρύξατε, ὡς ἠγέρθη ὁ Κύριος, θανατώσας τόν θάνατον· ὅτι ὑπάρχει Θεοῦ Υἱός, τοῦ σῴζοντος τό γένος τῶν ἀνθρώπων.

Εἰ καί ἐν τάφῳ κατῆλθες, ἀθάνατε, ἀλλά τοῦ ῞ᾼδου καθεῖλες τήν δύναμιν· καί ἀνέστης ὡς νικητής, Χριστέ, ὁ Θεός, γυναιξί Μυροφόροις φθεγξάμενος, Χαίρετε· καί τοῖς σοῖς ᾽Αποστόλοις εἰρήνην δωρούμενος, ὁ τοῖς πεσοῦσι παρέχων ἀνάστασιν.

᾽Εν τάφῳ σωματικῶς, ἐν ῞Αδῃ δέ μετά ψυχῆς ὡς Θεός, ἐν Παραδείσῳ δέ μετά λῃστοῦ, καί ἐν θρόνῳ ὑπῆρχες, Χριστέ, μετά Πατρός καί Πνεύματος, πάντα πληρῶν ὁ ἀπερίγραπτος.

Δόξα Πατρί και Υιώ και Αγίω Πνεύματι.

῾Ως ζωηφόρος, ὡς Παραδείσου ὡραιότερος, ὄντως καί παστάδος πάσης βασιλικῆς, ἀναδέδεικται λαμπρότερος, Χριστέ, ὁ τάφος σου, ἡ πηγή τῆς ἡμῶν ἀναστάσεως.

Και νυν και αεί και εις τους αιώνας των αιώνων. Αμήν.

Τό τοῦ ῾Υψίστου ἡγιασμένον θεῖον σκήνωμα, χαῖρε· διά σοῦ γάρ δέδοται ἡ χαρά Θεοτόκε τοῖς κραυγάζουσιν· Εὐλογημένη σύ ἐν γυναιξίν ὑπάρχεις, πανάμωμε Δέσποινα.

Κύριε, ἐλέησον(40).

Δόξα Πατρί και Υιώ και Αγίω Πνεύματι, και νυν και αεί και εις τους αιώνας των αιώνων. Αμήν.

Τήν τιμιωτέραν τῶν Χερουβείμ, και ενδοξοτέραν ασυγκρίτως των Σεραφείμ, την αδιαφθόρως Θεόν Λόγον τεκούσαν, την όντως Θεοτόκον, Σε μεγαλύνουμεν.

Δι’ ευχών των Αγίων Πατέρων ημών, Κύριε Ιησού Χριστέ, ο Θεός ημών, ελέησον ημάς. Αμήν.