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mercredi 3 novembre 2010

La prière par P. Christophe Klitou - suite [3] Regarder nos infirmités et nos difficultés comme des bénédictions de Dieu

Ainsi, nous devrions regarder nos infirmités et nos difficultés comme des bénédictions de Dieu car elles sont souvent pour nous un ressourcement de notre foi. Nous devrions nous rappeler que rien dans notre vie n'arrive sans raison. Cela ne signifie pas que les maladies et les ennuis viennent de Dieu. Ils sont le résultat et les conséquences de la chute, mais en les acceptant comme une bénédiction, nous les utilisons pour notre croissance spirituelle. Lorsque des problèmes de santé surviennent Les gens disent souvent dans leur cœur : Pourquoi moi ô Dieu, pourquoi as-Tu permis que cela arrive à moi, de toutes les personnes qui crois en Toi, qui vais à l'église chaque dimanche, pourquoi as-Tu gardé en bonne santé cette personne qui ne croit pas en Toi, et qui plus est a agi avec moi de cette façon. Cette attitude révèle que nous n'avons que l'amour de nous-mêmes, notre principale préoccupation, c'est nous et cela révèle certainement notre manque de foi en Dieu. D'autre part, si nous acceptons tout comme un dessein de Dieu, alors nos peines, nos faiblesses deviennent des instruments qui nous aident à nous rapprocher de l'amour de Dieu. C'est pourquoi les personnes saintes ne prient jamais pour leurs afflictions, mais seulement pour obtenir la miséricorde de Dieu. Cela ne signifie pas que nous ne devons pas prier pour les autres quand ils sont dans le besoin. Prier pour les autres est un acte d'amour et comme Dieu est amour et aime toute l'humanité, alors nous devons aussi montrer notre amour envers l'humanité tout entière. Le moyen le plus pratique pour nous de montrer de l'amour pour les autres est de prier pour eux.
Habituellement, la première phase où quelqu'un va demander l'intervention de Dieu est comme nous l'avons déjà dit, lorsque ou bien eux-mêmes ou bien un proche est atteint d'une maladie grave. C’est alors qu'ils se souviennent de Dieu et recherchent un miracle. S'il n'y avait pas la maladie alors ils ne se souviendraient pas qu'il y a un Dieu, aussi la maladie est en fait une bénédiction: elle oblige la personne à accepter qu'il y a un Dieu et pour la première fois ils tendent la main vers Dieu pour demander son aide. Une communion avec Dieu a commencé là où avant cela n’existait pas. Dans ces premières phases de la prière Dieu répond souvent et donne à la personne plus d'occasions de le rechercher. Si la personne répond positivement alors Dieu, lentement, le guide vers ce qui est nécessaire à son salut.

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