sur le blog d'Albocicade
Il y a des auteurs qui, pour diverses raisons, finissent par sentir le souffre. Ce fut le cas pour le diacre Evagre (IV° siècle), dont la mémoire fut bannie, rejetée à cause de son "origénisme" excessif. Son nom, certes... mais pas forcément ses écrits, puisque certains d'entre eux – ceux qui étaient "utiles à l'âme", qui traitent de l'ascèse et de la purification de l'âme – continuèrent à être lus et médités par d'innombrables générations de moines. Mais ils furent placés sous un nom immaculé : celui de St Nil d'Ancyre.
Ainsi en est-il advenu de son "Traité sur la prière", un écrit assez court, en 153 sentences, dans lequel il traite de la prière personnelle, privée, lorsque l'on se place devant Dieu pour un "seul à seul". […]
Le traité de la prière de St Nil
intégralement indexé, avec en outre le texte grec,
est donc téléchargeable sur Archive.