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samedi 21 avril 2012

JÉSUS MON SEIGNEUR ET MON DIEU !


Alors que le sépulcre était scellé
Tu t'es levé de la tombe,
Toi la Vie ô Christ notre Dieu.
Et les portes étant closes
Tu t'es présenté aux disciples, 
Toi la Résurrection de tous.
Par eux, Tu régénères l'Esprit droit en nous,
selon ta Grande Miséricorde.

(Apolytikion de la fête du Dimanche de Thomas)

dimanche 15 avril 2012

Sur la prière par St Jean Chrysostome [1]

Il est impossible que les âmes qui s'entretiennent et qui conversent avec Dieu,
 soient soumises à la mort

"Deux raisons nous invitent à admirer et de plus à estimer bienheureux les serviteurs de Dieu : premièrement parce qu'ils ont mis toutes leurs espérances de salut dans la sainteté de la prière: en second lieu, parce qu'ils oui conservé par écrit, les hymnes et les prières qu'ils offraient à Dieu avec joie et tremblement, et qu'ils nous ont transmis leur trésor afin d'inspirer le même zèle à tout la postérité. Il convient, en effet, que les mœurs des maîtres passent aux disciples; il convient que les auditeurs des prophètes deviennent les imitateurs de leur justice de manière à ce que nous consacrions notre vie à prier, honorer et à servir Dieu, faisant consister à le prier avec une âme innocente et pure, notre vie, notre santé, nos richesses, et le comble du bonheur. Ce que la lumière du soleil est pour le corps, la prière l'est pour l'âme : si c'est un malheur pour l'aveugle de ne pas voir le soleil, quel malheur ne sera-ce pas pour le chrétien de ne pas prier sans cesse, et de ne pas attirer par sa prière la lumière du Christ dans son âme ? Et cependant, qui ne considérerait avec saisissement et stupeur la charité que Dieu nous témoigne, et l'honneur qu'il fait aux hommes de les admettre à le prier et converser avec lui ? Car c'est vraiment avec Dieu que nous parlons au temps de la prière, laquelle en outre nous réunit aux anges et nous élève bien au-dessus de la condition des brutes. La prière, c'est l'acte des anges; elle surpasse même leur dignité, puisque la dignité angélique est inférieure à la dignité de l'entretien avec Dieu. Cette infériorité, du reste, ils nous l'apprennent par la crainte profonde avec laquelle ils offrent leurs prières; nous instruisant nous-mêmes, lorsque nous aurons à nous approcher de Dieu, à le faire avec crainte et avec joie ; avec crainte, car nous pourrions être indignes de la prière; avec joie, car nous devons en être remplis par l’honneur incomparable qui nous est accordé, une race mortelle étant admise à une faveur si haute que de s’entretenir continuellement avec Dieu, et de s'élever par-là au-dessus de la corruption et de la mort. Mortels par noire nature, par la familiarité avec Dieu, nous nous rapprochons d'une condition immortelle. Aussi, quiconque s'entretient fréquemment avec Dieu, devient certainement plus fort que la mort et que la corruption. De même que nous n'avons rien de commun avec les ténèbres lorsque nous sommes éclairés par les rayons du soleil; de même, celui qui jouit de la familiarité de Dieu doit être nécessairement supérieur à la mort. L'honneur éclatant dont nous sommes gratifiés, nous conduit lui-même à l'immortalité. Si les personnes qui possèdent la considération de l'Empereur ne peuvent tomber dans l'indigence ; à plus forte raison est-il impossible que les âmes qui s'entretiennent et qui conversent avec Dieu, soient soumises à la mort. La mort pour l'âme, c'est l'impiété et une vie de prévarications : par conséquent, la vie pour l'âme consistera dans le service de Dieu et dans une conduite en rapport avec ce service. Or la prière sanctifie notre vie, la rend digne du culte de Dieu, et amasse dans nos âmes d'admirables trésors."

samedi 7 avril 2012

DE l'HADES à l'EDEN

La Croix, Arbre de vie
Basilique Saint-Clément de Rome - Mosaïque absidiale.
Par la jalousie du Diable * autrefois l'antique Adam connut la mort; *à présent tu le ramènes  à  l'immortelle vie, * toi qui parmi nous incarnes le nouvel Adam.
 Toi qui pour créer la femme * as ouvert la chair d'Adam sur son côté, * de la plaie de ton côté blessé par le soldat * tu as fait jaillir la source qui nous purifie. 
O Sauveur, lorsque la lance * frappe ton côté d'οù coule la vie, * tu rachètes et vivifies la mère des vivants * que sa faute avait privée de l'arbre de la vie. 
O Jésus, tu nous rassembles, * sur la croix tu réunis tous les mortels, * de la plaie de ton côté s'épanche un flot de vie * et tu fais jaillir sur nous les fleuves du pardon. 
Contre toi l'éclat du glaive * a brillé, ô Christ, la nuit de ta passion; * mais du prince de l'Enfer le glaive est émoussé * et le glaive flamboyant ne garde plus l'Éden.
Créateur qui de la glaise * façonnas le corps humain de tes doigts, * pour sauver notre nature tu l'as revêtue, * par ton bon vouloir tu as daigné souffrir la croix. 
Écoutant la voix du Père, * Verbe, tu es descendu au plus profond, * jusqu'au fond du sombre Enfer tu daignes pénétrer * pour ressusciter Adam et tout le genre humain. 
(Encomia du Grand Samedi)