jeudi 10 mai 2012

Le corps dans la prière, par l'Ancien Porphyrios

"Eh bien toi aussi, aime le labeur corporel et la fatigue. Ils font du bien au corps et à l'âme. Je désire que tu me ressembles, mon pauvre, car je t'aime. Je désire que tu deviennes pareil à moi. « Montrez-vous mes imitateurs, comme je le suis du Christ" » 

Est-ce que tu fais des métanies ? Combien en fais-tu ? Fais-en une, que je voie » (cela se passait à Milesi, dans sa petite cellule, un jour où, étant déjà moine, je m'y étais rendu). J'en fis une ou deux. Tu ne les fais pas bien » (étant aveugle, il ne voyait absolument rien, mais il parlait comme s'il voyait). Il appela un Frère en sonnant sa petite clochette. Montre au Frère, je t'en prie, comment je vous ai appris à faire des métanies et le canon*. » Et le Frère se mit à faire avec vigueur des métanies rapides et régulières. Tu vois, me dit Gérοnda, on appuie d'abord les mains sur le sol, et non pas les genoux. Le corps est comme suspendu. Cela demande de la force dans les bras. Ensuite, on fait le signe de croix, avec vigueur. Frappe le front, la poitrine, les. épaules ! Nous, ici, à la skite, lorsque nous faisons tous ensemble le canon à l'église, on entend le froufrou de nos rassa." 
Pater PORPHYRIOS
(in "La flamme divine " Ed. du Monastère de Solan et du Monastère St Antoine)


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